Nous avons maintenant une « journée mondiale de la gentillesse » le 3 novembre. Mais avons-nous réellement besoin d’une date clé pour nous rappeler d’être gentils les uns avec les autres ? À travers ce billet d’humeur je vous propose  de réfléchir à la question.

 

À combien estimez-vous votre degré de gentillesse sur une échelle de 1 à 10 ? Si votre score est élevé, je vous félicite ! La gentillesse est une évidence pour vous, continuez sur cette voie et j’espère que j’aurai la chance de vous rencontrer un jour. Si par contre, vous avez obtenu un score très faible, voire inexistant, cela ne fait pas de vous un « méchant » ni une « Tatie Danielle » en puissance, mais il est grand temps d’agir…

D’abord, un bilan s’impose si vous vous posez régulièrement ce genre de questions :

  • Pourquoi je suis souvent seul(e) dans la vie ?
  • Pourquoi je sens comme un climat d’animosité autour de moi ?
  • Pourquoi j’ai toujours raison et les autres forcément tort ?

Voici 4 étapes clés pour mieux appréhender la gentillesse :

 

1.Eliminer les 2 croyances  «  Les gentils sont des faibles » et « Gentil est une insulte »

Pas évident, je vous l’accorde, d’éliminer ces croyances ancrées profondément dans notre inconscient collectif comme la seule vérité. La gentillesse a paradoxalement mauvaise réputation, mais pourquoi ? Tout simplement car nos besoins primaires nous poussent à nous protéger des attaques extérieures et à marquer notre territoire, là où la gentillesse n’a pas sa place.

Lorsque la gentillesse se manifeste, elle bouscule tous nos codes de protection et nous oblige à être dans le « lâcher prise », ce qui n’est pas évident pour tout le monde. Avez-vous remarqué que nous préférons utiliser le mot « sympathique » plutôt que « gentil » ? Comme si nous avions besoin d’enjoliver ce concept, alors que la gentillesse est ce que nous avons de plus précieux et de plus noble.

Recherchez dans votre entourage proche la personne qui est toujours bienveillante avec vous. Cette personne a forcément de l’importance pour vous. Imaginez juste un instant, que tout cela s’arrête brutalement, comment vivez-vous cette nouvelle situation ?


2. Mieux comprendre le pouvoir de la gentillesse

La gentillesse, c’est avoir entre les mains un jeu de cartes différent, que l’on peut exploiter librement et qui nous permet de pouvoir faire le bien autour de soi. Une personne bienveillante pense d’abord à l’autre avant de penser à elle, sans ignorer ses propres besoins. Elle saura spontanément si vous avez besoin d’aide, d’un regard, d’un sourire et cela toujours au bon moment. On peut dire d’une personne gentille qu’elle a une intuition très développée, qui lui donne un autre regard sur les autres.


3. Prendre conscience de ses bienfaits

La gentillesse est une incroyable chaîne de bonheur, elle rebondit par ricochet de personne en personne de manière subtile. Avez-vous remarqué comme souvent un acte gentil, tel que laisser sa place à une femme enceinte dans un bus, entraîne systématiquement une autre bonne action, souvent identique, dans le même bus?

Autre exemple : Un jour, vous engagez la conversation avec votre voisine et vous avez une parole magique qui lui remonte le morale. Elle arrive au bureau de très bonne humeur et envoie un petit signe à son collègue, qui lui même surpris et charmé, adresse un compliment exceptionnel à son assistante, etc, etc. Comme si cette chaîne continuait son chemin à plus ou moins forte intensité, mais ne cessait de vibrer à travers les êtres vivants.


4. Devenir gentil, c’est facile !

Sachez qu’il n’est jamais trop tard pour vous engager dans la voie de la gentillesse et d’en savourer ses trésors. Je vous le certifie, la gentillesse est une grande dame, qui comme sa cousine la bienveillance, est à consommer sans modération. Pas besoin d’être Nelson Mandela ou Mère Theresa, restez vous-même avec pour seul nouvel objectif de faire plus attention aux autres en les observant et en les écoutant. Vous serez plus à même de répondre à leurs attentes. La gentillesse doit s’exercer avec beaucoup de spontanéité.

Ne tombez pas dans l’obséquiosité, car si il y a une once de stratégie derrière votre acte, cela n’aura pas la même saveur et vous risquez d’être vite démasqué. Être gentil un peu chaque jour avec délicatesse, c’est donner un peu de soi, et si vous n’êtes pas encore prêt pour le grand saut, prenez votre temps. Commencez par accorder de la gentillesse à vous-même par de petites attentions au quotidien. Un jour vous comprendrez intuitivement que c’est le bon moment pour en donner aux autres et vous serez excellent !

Si vous avez encore du mal avec la gentillesse, le coaching peut vous aider à franchir le cap.


1.2.3 OSEZ

© Crédit photo : Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, Jean-Pierre Jeunet