Le besoin de reconnaissance est naturel. Ne vous arrive-t-il pas souvent de penser : « Pourquoi mon chef est passé devant moi sans me saluer ? », « Pourquoi mon voisin a baissé la tête en me croisant ? », « C’est bizarre, la maîtresse de ma fille ne m’a pas remercié pour les chocolats de Noël ». Ces pensées témoignent d’un manque.

 

Un peu comme des starlettes de télé-réalité ou Bimbo notoires, dès qu’il s’agit de reconnaissance nous sommes tous en demande. C’est un de nos besoins primaires, au même titre que boire et manger. C’est la preuve de notre existence, « Il vaut mieux recevoir de mauvais signes de reconnaissance que pas de signe du tout » (Eric BERNE, psychiatre américain, fondateur de l’ analyse transactionnelle).

Cependant, nous n’appréhendons pas tous notre soif de reconnaissance de la même façon.Certains sont les « champions du monde » pour en donner naturellement sans se poser de questions. Aimables, souriants, toujours dans l’empathie, le clin d’œil espiègle, ils savent accommoder leurs gestes et leurs paroles en toutes circonstances. C’est leur force, mais ils sont demandeurs puissance 10 en retour.

À l’extrême, d’autres sont très réticents à donner des signes de reconnaissance. Ils ont l’impression qu’un simple bonjour à un inconnu pourrait les mettre en péril. Ils préfèrent passer tout droit ou baisser la tête. Cela ne fait pas d’eux des méchants impolis, c’est juste qu’ils ne ressentent pas le besoin d’en donner, puisqu’ils ne souhaitent pas en recevoir non plus.
Au milieu, il y a ceux qui les utilisent sur la même échelle socialement et personnellement sans en abuser; juste ce qu’il faut pour établir le contact nécessaire, en donner mais en recevoir aussi.

Cette soif de reconnaissance peut flétrir notre vie comme nous la rendre belle. Il faut trouver l’équilibre et comprendre comment fonctionne notre moteur.

Si vous avez quelques minutes, posez-vous la question de savoir ce que la reconnaissance a de précieux pour vous. Comment dans votre quotidien vous la donnez, la recevez, l’acceptez ? Comment vous en donnez à vous-même.
Par exemple : « Je suis fière de moi, je suis tellement craquante dans cette robe noire ! ».

 

1.2.3 OSEZ

© Crédit photo : Mad Men, Matthew Weiner, AMC.